jeudi 13 septembre 2012
MERCI MR WATKINS
Imola 30 avril 1994
Watkins : " Tu as été 3 fois champion du monde, tu es le pilote le plus rapide, pourquoi ne prends-tu pas ta retraite ? Tu adores la pêche et moi aussi. Alors laisse tomber et allons à la pêche !".
Senna : " Je ne peux pas arrêter..."
Senna se tuait le lendemain dans le virage de Tamburello.
Sid Watkins, médecin des circuits qui suite aux week-end noir d'Imola en 1994 a tout mis en oeuvre pour la survie des pilotes. Aucun accident fatal ne fut à déplorer depuis. Il s'est éteint aujourd'hui. Partie de pêche céleste avec Ayrton ?
IMAGINE...
... que ça se passe par ici. En Fédération Wallonie-Bruxelles. Une fille (ou un gars) originaire d'un bled comme Xhout-si-Plout qui chante en français et avec l'accent de sa campagne. Une fille ou un gars un peu quétaine, l'air un peu niaiseux. Et qui mettrait la valise aux grosses machines du Hit Parade avec une vraie chanson. On peut toujours rêver, moi j'y crois, je l'attends, mes deux mains sont toutes chaudes à l'applaudir !
lundi 3 septembre 2012
MARC DIXON - JOURS SOMBRES NUITS BLANCHES
"Oui Marc Dixon, je le connais depuis longuetemps...au moins j'ai cru...Journaliste, Filmmaker, Photographe,Penseur,...et tous les disciplines traite avec sensibilité et pression et puis j'ai entendu ses premières pas dans la musique...au début j'ai cru que c'était une simple couleur de plus sur sa palette artistique...mais quand j'ai entendu les nouvelles chansons j'étais surpris par la distance parcouru vers quelque chose plus que respectueux..un vrai univers avec des vrais bonnes chansons et un son juste... "
Stephan Eicher
Visionnez: http://www.marcdixon.net/jsnb/index.html
Ecoutez:
http://marcdixon.bandcamp.com/album/jsnb-jours-sombres-nuits-blanches
Lâchez-vous:
http://itunes.apple.com/us/artist/marc-dixon/id314061666?ign-mpt=uo%3D4
jeudi 30 août 2012
mercredi 29 août 2012
OYE OYE OYE ! JERONIMO SUR SCENE ...
Tout arrive à qui sait attendre. L'idée d'un show intime et bon-enfant me titillait depuis le début de l'année. Une façon simple de renouer avec les planches, avec le trac, avec le public. Juste une guitare, la Martin pourquoi pas, avec un peu d'écho en stéréo dans mes Fender Champs. Voici que Freaksville Records me donne l'occasion de le faire dans ma ville natale et en complète intimité. Au Théâtre de l'Etuve, 52 places assises, le samedi 20 octobre avec Gaëtan Streel qui me fera la joie de partager ce moment. Chansongs: 3 soirées "chansons intimistes", anglais/français avec Miam Monster Miam, Sophie Galet, Mlle 19, ... On compte sur vous pour revenir sur un sold-out. Réservations en ligne via le premier lien ci-dessous. La semaine d'après je sortirai la Gretsch pour un dernier baroud d'honneur avec le Père Morgan et les Obstacles sur la scène de l'Atelier Rock de Huy, le vendredi 26 octobre. 3 semaines avant j'aurai le grand honneur de rejoindre sur la scène des Heures Ind à la Caserne Fonck les Loved Drones et le cultissime Damo Suzuki, chanteur du feu groupe Can. Autant dire que "Tago Mago" tourne régulièrement. Immense joie pour moi de jouer de la guitare pour ce grand monsieur du KrautRock. Et le 27 septembre je croiserai le fer avec les Loved Drones au Rockerill du côté de Charleroi. Manque à toutes ces bonnes nouvelles quelques dates avec Marc Dixon. Nous allons trouver. A part ça: matos branché dans les minuscules locaux du studio Nord Nord-Est pour enregistrer une nouvelle chanson. A pied d'oeuvre depuis lundi, batterie dans la cage d'escalier, micros en hauteur, autoharpe, dobro, mandoline, basse Höfner violon, Martin, Philicorda pour un trip tendu de 3 minutes 30. Plusieurs textes possibles dont "Comme un Lapin qui Surgit". A poursuivre... Et aussi d'entamer ma 7ème saison avec Le Vif Weekend. Oye oye oye !
Un premier lien pour les réservations :
http://fr.ulule.com/chansongs/
Un second lien vers un peu de lecture:
http://weekend.levif.be/tendance/lifestyle/nos-chroniqueurs/le-jeune-qui-joue-de-la-musique-de-vieux/article-4000168401056.htm
jeudi 16 août 2012
QUAND JE DORS TU TE LEVES
Et moi que deviendrais-je , sans lui je m'ennuierais
Si mon meilleur ami devait un jour partir
Le son des souvenirs sonnerait dans ma tete
Le sifflement ultime ...
... Si mon meilleur ami soudain quittait ma bande
au front sans chef, maudit, la défaite serait grande
Si mon meilleur ami choisissait la Hollande
Le son des souvenirs sonnerait dans ma tete
Le sifflement ultime ...
... En bateau avec lui j'allais pecher le rire ...
Le Son des Souvenirs
Eve Cournoyer (1969-2012)
Repose-toi mon Amie.
PS: merci à tous pour vos témoignages que je garderai strictement privés vu la tristesse et la gravité de cet horrible coup du sort.
lundi 30 juillet 2012
JERONIMO - ZINZIN - LES JOURS D'APRÈS
Coup classique à répétition. On croit le truc bouclé, complet, achevé. La réécoute après le "earbreak" apporte souvent quelques lumières. Il y a des choses en trop, des redites. Des choses évoquées maladroitement dans certaines chansons. Et ces mêmes choses se retrouvent clairement exprimées dans d'autres. Donc il faut élaguer et sans regret. Toi oui, toi non. Dur cependant, dur dur de dire non à une chérie que l'on a tant aimée jusqu'au bout et depuis le début, jusqu'au moment crapuleux et injuste de la mise en perspective, du scénario définitif. Mieux vaut quelques minutes de moins que quelques minutes de trop. Paradoxalement il manque quelque chose. Quelque chose de très simple et de répétitif en l'occurrence. Un groove en dessous de la ceinture avec des paroles stupides en apparence, genre un texte de 4 phrases répétées ad nauseam. Je consulte mes carnets. Une phrase lâchée au Lac de Garde en février dernier par Tof, le baroudeur international lors d'un souper à la pizzeria du coin où nos éclats de rires sonores et gras ont fait sourire à maintes reprises un couple de lesbiennes installé à la table à côté. "Chacun mon tour et moi d'abord". Ok pourquoi pas. Je commence par un battement de main sur chaque temps que je double à 6 reprises. Ensuite j'ajoute un phrase de Dobro jouée avec un bottleneck. Je place les voix, une grave, une au milieu et une en haut. Toujours les mêmes phrases, tout le temps tout le temps tout le temps : "chacun mon tour et moi d'abord, je passe le premier, t'attends dehors". 4 phrases qui résument très simplement la chose humaine en général et publique en particulier. Ensuite je place un orgue dans les basses, vraiment grossier et vulgaire mais qui secoue comme il faut. Et un kazoo pour la touche rigolote. Et je double le Dobro avec une Gretsch désaccordée. Ce qui donne au final la chanson idéale pour ouvrir l'album. Seulement méfiance ! Car les dernières mesures enregistrées nous semblent toujours les meilleures. Mais il est évident que la "petite dernière" apporte quelque chose en plus. Méfiance encore quand on coupe d'un côté pour allonger de l'autre. C'est de la navigation sans réelle visibilité. On sait ce qu'on laisse derrière sans savoir ce qu'il y a devant. L'enfer de la tracklisting... Tracklist. Elle est apparue simple, assez logique au sortir de l'église. Puis je l'ai revue à l'inverse. Le résultat est sans appel. Là où la première semblait quelque peu somnolente mais remplie d'un charme suranné, voire rétif mais bienveillant, la seconde surgit bondissante et volontaire, très "zinzin"... pour se clôturer en douceur et vol plané, sans moteur, "on se posera où l'on pourra". Sur une plage d'Ostende par exemple. C'est terrible. Voici venir les réunions avec la maison de disque, décisions, timing, stratégie ( je me marre doucement ici). Pochette, clips, réclame, radio, graphie, presse, autopsie, service après-vente. Convaincre, appuyer et défendre la démarche d'un double album sans aucune espérance commerciale, pour le plaisir. Des fans et du mien. Cela me plairait pas mal aussi de court-circuiter le marché des concerts et festivals habituels, j'en ai déjà fait le tour plusieurs fois, avec plusieurs groupes, en plusieurs langues et la perspective d'un nouveau tour de Wallonie-Bruxelles ne me réjouit guère. A part les Nuits Botanique au Musée, dans le Salon comme en 2009. A moins de le penser de façon impromptue, saugrenue, inhabituelle. Jouer exclusivement dans des églises par exemple, tout le monde assis, sans bar bruyant dans le fond. Jouer dans des jardins. Un truc vraiment pas rock'n'roll, sans bras levés ni guitares dans les airs ni regards hagards empruntés à Jim Morrisson. Un truc vraiment rock'n'roll en fait, sans pub sur Facetruc ou sur Truc FM. On verra bien.
Cliché de Kateri Tekakwhita dite "Celle qui avance en hésitant" ce qui me correspond pas mal.
P.S. : 4 belles dates de concert en prévision pour l'automne avec 4 projets différents, stay tuned ...
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