mardi 22 mai 2012

DIEU SOIT LOUE IL Y A CAMILLE...

Je me souviens. Montréal, été 2003. Je suis dans un bar du Plateau en compagnie d'Eve Cournoyer. Accoudés au bar, jeux de mots. Débarque Camille qui se plante derrière un micro et chante toute la nuit avec les musicos de Jospeh Arthur. Je sympathise avec le gratteux, nous avons un pote liégeois en commun. Tout le monde sympathise avec tout le monde. Je re-croise Camille à l'automne, toujours à Montréal lors d'un grand gala télévisé pour TV5. Nous chantons en direct devant beaucoup de monde. Les organisateurs rechignent à nous livrer le chiffre exact de l'audience ce soir-là. Pour notre bien. Nous sommes payés des fortunes. Camille passe juste avant moi. Je crois qu'elle se rate. Je l'attends derrière les rideaux noirs qui ornent l'immense scène. Elle descend de scène pétrifiée et me tend son micro. "Vas-y, c'est à toi". Je lui dis "c'est pas grave". Elle disparaît. Je l'ai revue l'automne dernier lors d'un autre gala télévisé sur une grand Place illuminée d'iris. Relax.C'est la seule chanteuse en France je crois bien. Qui chante quelque chose j'entends. Qui raconte des tas de choses je veux dire. J'ai beau ne plus chercher, je ne vois qu'elle. Zaz ? Ah je croyais que c'était un mec, comme la Grande Sophie...