Réaliser ses rêves et ne plus en trouver d'autres. Cauchemar. J'avais un rêve tout simple autrefois: jouer un concert, juste un seul. Bon Dieu quel pied ce serait ! Réalisé un après-midi de juin 1988 dans une grange devant la famille et quelques copains enthousiastes. Depuis j'ai arrêté de compter le nombre de concerts que j'ai joué, je n'en sais rien, 500, 600, 700 ou plus ?
Rêve réalisé et au-delà de toute espérance. J'ai fait le voeux de ne jamais l'oublier.
Rêve suivant: aller dans un studio et enregistrer un disque. Et encore, juste un E.P. pas plus.
4 titres, le format chéri des groupes indés fin 80's et début 90's. Un album complet je n'y pensais même pas. Hors de portée, on peut toujours rêver... Mais tout arrive alors en avant pour l'album, juste pour la beauté du geste, sans espérance commerciale ou alors tout de même un petit peu. Pouvoir se dire qu'on l'a fait. Réalisé. Et bien au-delà de toutes mes espérances.
Des tas de rêves romantico-bruitistes en général, voyager avec la guitare et le groupe, avions, vans, fans etc. C'est fait. Plus ou moins bien fait. Parler à un lac, se perdre en montagne.
Rêve américain, enregistrer un disque à Berlin et se faire passer pour un prétentieux.
Partir en tournée pendant un mois avec une de mes idoles d'Oxford et avoir la sensation de jouer dans le meilleur groupe du monde. Me transformer en anguille. Venise à Noël, Amsterdam avant l'an nouveau. Dormir dans une voiture sur une plage et se réveiller en contemplant le Stromboli et reprendre la route toujours plus au Sud. S'endormir en pleine forêt au son des coyotes qui s'appellent. Manier la rame sans créer de remous pour ne pas avertir le phoque. Chanter des listes. Tout plaquer sauf soi. Des rêves bien égoïstes, où personne ou presque n'est le bienvenu.
Que le Diable me pardonne. Un autre rêve: conduire une vraie voiture, une vieille Ford Mustang par exemple. Une machine qui vibre et qui vit, sans électronique ni 345 boutons différents sur le tableau de bord. Depuis hier c'est fait et bien fait. Tellement bien fait qu'elle est dans mon garage. Quel égoïsme, je n'ai jamais rêvé de marmaille ni de briques. Quel incivisme, je n'ai jamais rêvé d'un boulot stable ni d'élections sans prosélytisme. Que le Diable me pardonne. En attendant, Vroum Vroum. Car rêver a son prix. La vie par exemple, ce cauchemar pour ceux qui rêvent. Comme le disait le fictif Colonel Kurtz, un fou qui avait décidé de devenir lui-même au lieu de devenir général. Et pour dissiper tout malentendu, les rêves continuent d'affluer car c'est une contrée sans fin, sans domicile fixe, sans agents conservateurs, sans papier, sans plomb, mais heureusement pas sans risques ...
Rêve réalisé et au-delà de toute espérance. J'ai fait le voeux de ne jamais l'oublier.
Rêve suivant: aller dans un studio et enregistrer un disque. Et encore, juste un E.P. pas plus.
4 titres, le format chéri des groupes indés fin 80's et début 90's. Un album complet je n'y pensais même pas. Hors de portée, on peut toujours rêver... Mais tout arrive alors en avant pour l'album, juste pour la beauté du geste, sans espérance commerciale ou alors tout de même un petit peu. Pouvoir se dire qu'on l'a fait. Réalisé. Et bien au-delà de toutes mes espérances.
Des tas de rêves romantico-bruitistes en général, voyager avec la guitare et le groupe, avions, vans, fans etc. C'est fait. Plus ou moins bien fait. Parler à un lac, se perdre en montagne.
Rêve américain, enregistrer un disque à Berlin et se faire passer pour un prétentieux.
Partir en tournée pendant un mois avec une de mes idoles d'Oxford et avoir la sensation de jouer dans le meilleur groupe du monde. Me transformer en anguille. Venise à Noël, Amsterdam avant l'an nouveau. Dormir dans une voiture sur une plage et se réveiller en contemplant le Stromboli et reprendre la route toujours plus au Sud. S'endormir en pleine forêt au son des coyotes qui s'appellent. Manier la rame sans créer de remous pour ne pas avertir le phoque. Chanter des listes. Tout plaquer sauf soi. Des rêves bien égoïstes, où personne ou presque n'est le bienvenu.
Que le Diable me pardonne. Un autre rêve: conduire une vraie voiture, une vieille Ford Mustang par exemple. Une machine qui vibre et qui vit, sans électronique ni 345 boutons différents sur le tableau de bord. Depuis hier c'est fait et bien fait. Tellement bien fait qu'elle est dans mon garage. Quel égoïsme, je n'ai jamais rêvé de marmaille ni de briques. Quel incivisme, je n'ai jamais rêvé d'un boulot stable ni d'élections sans prosélytisme. Que le Diable me pardonne. En attendant, Vroum Vroum. Car rêver a son prix. La vie par exemple, ce cauchemar pour ceux qui rêvent. Comme le disait le fictif Colonel Kurtz, un fou qui avait décidé de devenir lui-même au lieu de devenir général. Et pour dissiper tout malentendu, les rêves continuent d'affluer car c'est une contrée sans fin, sans domicile fixe, sans agents conservateurs, sans papier, sans plomb, mais heureusement pas sans risques ...