Lors du test Peugeot de la treizième "Malgré nos mauvaises manières", il s'est passé une chose curieuse. Alors que je braquais à droite en vue d'un chemin à peine carrossable et non exploré, j'aperçois un tracteur à l'arrêt (et donc obstruant tout passage) une centaine de mètres plus loin; le chauffeur de cet engin ne manifeste aucune volonté de se déplacer. Dans le genre:" je n'ai besoin de personne en Massey Fergusson". J'entame une marche arrière. A ce moment précis nous nous trouvons dans la dernière partie du second couplet. Le son de la marche arrière se mélangeant à la musique produit une note étrange, une tension. Je restoppe, réavance, replace la chanson au moment voulu et réenclenche la marche arrière. Et ce trois fois d'affilée afin d'afiner mon interprétation motorisée. Le chauffeur du vieux tracteur observe de loin le curieux manège de la Peugeot qui avance et qui recule. Pendant ce temps-là j'enregistre le son avec mon vieux walkman et l'affaire est dans le sac. Je rentre au bercail pas mécontent du tout.
ps: G4 tourne à nouveau comme une horloge donc ce n'était pas lui, c'était moi et ce n'était pas la vodka, c'était l'absinthe.
