vendredi 17 août 2007

C'est lui le héros des nouvelles chansons...on l'entendra beaucoup tout du long de l'album tant les sons qu'il délivre sont étranges. J'ai commencé le travail du disque par des recherches sonores: certains sons me hantent depuis l'enfance et je voulais découvrir de quoi il s'agit. Exemples : les violons dans "Night in white satin" et dans "In the court of the Crimson King", les choeurs dans "Rubycon" et "Exit Music for film", les sons étranges de "Maid of Orleans" et de "Souvenirs", les flûtes de "Strawberry Fields", etc etc. Et c'est un génie de l'identification des sons, Fox, qui m'a donné la réponse: "c'est du mellotron !". Une semaine plus tard, Fox m'installait un mellotron virtuel car les originaux sont rares, chers et difficilement utilisables. Depuis je n'ai pas décroché de cet étrange clavier ancêtre du sampler. Il crachotte, il n'est jamais tout à fait juste et ça pleure et ça souffle mais que c'est hanté !!! Chaque son ne dure que 8 secondes et il faut donc veiller à frapper les notes en mesures si on veut les faire durer, génial !!! Du coup j'en ai mis partout: des choeurs, des pianos, des mandolines, des flûtes, des violons et des violoncelles... Et contrairement aux idées reçues, ça ne sonne pas spécialement rock progressif. C'est ma musique qui a fait des progrès...