Je vous parle de ça il y a 15 ans; Dour c'était la fin des examens ratés, le voyage en train avec frères, cousins et copains, terminus à St Gilhain et le reste en stop. Dour c'était les cheveux longs et les perfectos, les creepers rouges et noires et les jeans troués qui tenaient debout tout seuls. Dour c'était rien dans les mains tout dans la tête. Le camping et le feu de camp autour duquel on s'endormait à l'aube, quand on allait démanteler des palissades pour le bois et faucher des vergers pour les pommes de terre. A Dour on s'en foutait un peu de l'affiche, on était là pour 4 jours avec nos semblables et on riait tout le temps...On allait applaudir Miranda Sex Garden et les Shériffs, pogoter sur Noir Désir et rêver devant les trémolos de Purple Hands. On avait déjà des groupes et on rêvait d'un beau jour peut-être jouer sur la plaine. On revenait de là crottés et hirsutes, ayant égaré la plupart de nos affaires mais ça donnait de la confiance pour la proclamation des résultats. Depuis 2001 j'ai la chance d'y jouer régulièrement. Dès que j'arrive en me faufilant dans les petites rues, c'est la même impression qui me prend: génial !!! On va jouer à Dour !!! Cette année ça n'a pas manqué, je m'y sens tellement chez moi. Tout m'y plaît pace que c'est rude et entier, ça n'a pas tellement changé. Pas de courbettes ni de chichis, prend ta guitare et joue. C'est ce qu'on a fait un grand sourire aux lèvres. Je n'ai jamais envie de quitter le site une fois le concert terminé, j'adore ses lumières la nuit. Hors du monde. Je remercie ici les organisateurs du festival de m'y avoir programmé déjà 5 fois en 10 ans (une première fois avec Hippodrome et 4 fois avec Jeronimo). Dour Toujours !
dimanche 20 juillet 2008
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