mardi 20 décembre 2011

LIKE FINDING A CLUE IN A DETECTIVE STORY


Mon père m'a un jour conseillé de visionner ce long-métrage. "C'est mon film préféré et je suis curieux de savoir ce que tu en penses". Nous sommes en 1996, 30 ans après le tournage. Mon Vieux a eu la chance de le voir à sa sortie, sur grand-écran. Moi ce sera du VHS, cassette originale tout de même et que je possède toujours. C'est ma seule copie du film. Je n'ergoterai pas sur l'histoire ni le modernisme de sa réalisation. Simplement que ce film m'a transformé moi et ma vision du monde. Mon look aussi. J'ai commencé à porter des Levi's blancs avec blazer noir et chemise bleu pâle. Les Chelsea Boots, je n'en avais pas trouvé à l'époque mais c'est chose faite aujourd'hui et la collection s'agrandit. Je jouais dans Hippodrome qui possédait sur certains titres un petit relent sixties. J'ai commencé à traîner dans les parcs, c'était très naïf mais et alors ... Les YardBirds sont devenus mon groupe favori. Je ne me suis pas mis à la photo cependant, trop occupé déjà avec ma Telecaster. Ce film je l'ai vu et revu, une cinquantaine de fois. Intouchable, intact, au delà. Demain, jour de fête, je vais enfin le découvrir sur grand-écran à la Maison de la Culture de Namur ( pour une fois qu'il s'y passe quelque chose d'intéressant dans ce putain de village !). Je l'ai encore regardé hier, au lit, ma vieille VHS qui tient le coup après 15 ans d'usage. Frisson. Imaginez les verts et les mauves du Maryon Park qui vont exploser sur le grand-écran. Je n'arrive pas à dormir. C'est devenu mon film préféré, comme Papa, parfois on en parle, surtout de l'époustouflant final avec la "balle de tennis". Je suis heureux que l'on aie ce film en commun, cette même approche du réel et de l'illusion. Ce même doute permanent face à la réalité, sa représentation et l'interprétation que l'on peut en tirer. Ou pas. Je lui dois beaucoup à mon Paternel. Et de cela il ne fait par contre pas l'ombre d'un doute.

1 commentaire:

V. a dit…

Bon film Lejé !!
En espérant se revoir bientôt !

Bises

Géraldine