Le 29 décembre, mon compte facebook sera supprimé définitivement ainsi que toutes ses données. Je l'avais simplement désactivé fin juin, mais j'y suis retourné ponctuellement pour récupérer des contacts traînant dans la boîte à message. Mais désactivation était loin de suffire. Suppression pure et simple, voilà ce que je voulais. Hors de ma vie. Ces bandits, et je le pense Monsieur, vous infligent un délai de 15 jours entre votre demande de suppression et la suppression effective. Fils de pute que je leur répond, et encore car les putes ont tout mon respect. Comme me l'a dit un ami guitariste : "Te voilà un homme libre à présent !". Libre certainement pas mais en tout cas libéré de ce foutoir virtuel, façade pathétique et nauséabonde de cette sale race qu'est trop souvent l'être humain. J'avoue avoir été accro à ce truc, c'est vrai. J'avoue avoir déconné, dérapé. Avoir écrit de vraies saloperies sous le coup de l'impulsion, de l'alcool et autres. J'y ai vu un magnifique panel de la vacuité de notre mode de vie. J'y ai vu la connerie avec un C gigantesque, par exemple des photos de nouveaux nés à peine débarqués sur notre planète de moins en moins bleue. Un grand classique. Je ne savais pas que la maternité rendait les gens débiles à ce point. Je ne tomberai jamais enceinte, j'ai des principes et je sais m'y tenir ! Enfin des fois. J'avoue y avoir vu ma propre bêtise, ma lâcheté, mon inconsistance, mon désarroi. J'avoue y avoir participé de mon plein gré. J'avoue m'être amusé follement avec l'application qui consiste à s'occuper d'un aquarium ou d'une ferme. Je ne devais pas avoir grand'chose d'intéressant à faire. Je vois les ados et les moins ados complètement accros, je vois des groupes de musique qui, dès qu'ils enregistrent le moindre pet, s'empressent de le faire savoir à la terre entière. J'entends le mot "facebook" (pas de majuscule faut pas déconner non plus) revenir dans toutes les conversations, c'est ignoble. Pendant ce temps-là, des milliards et des milliards s'accumulent sur des comptes bien planqués, générés par tout nos petits clics clics clics. Cliquons chers frères et soeurs, cliquons en coeur parce que c'est cool et c'est pop. Pendant ce temps-là, toutes nos données sont précautionneusement stockées je ne sais pas où sans savoir à quel usage ce sera réservé. Les ados, j'en cotoie tous les jours; très forts pour se revendiquer épris de liberté de pensée etc etc mais qui ne peuvent se passer de ce fléau plus d'une demi-heure, ha ha ha ! Sans parler de l'orthographe. Ce ne sera pas évident de promotionner mon prochain disque sans cette crotte mais on se débrouillera. Je sais, je suis un vieux con, j'ai 39 automnes au compteur. Mais je me fais du soucis pour nos jeunes, tous pris en otages autant qu'ils sont par l'ingérence de leurs aînés. Plus tu te comporteras comme un mouton, plus on te traitera comme un animal. Voilà ce que je pense Monsieur. Et je le pense Monsieur ! Et d'animaux, d'animaux vraiment bêtes, facebook n'en manque pas, bien au contraire. Bêêêêê à vous facebookiens.
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