dimanche 1 février 2009

Jeronimo at Madame Jojo's Soho London january 29th


La lumière au bout du tunnel c'est l'Angleterre.
Dans la navette sur l'E40, je pense qu'on va rater l'Eurostar. De fait. Dans le froid glacé de Bruxelles-Midi, on se réchauffe en riant à la lecture des bêtises du Metro. Une fois sur les rails, Gab nous commente la fabrication du train. J'essaie de dormir mais Calo fait bip bip pendant une heure avec son appareil photo. Je rumine une vengeance pour le trajet retour. Thomas et Gaëtan sont silencieux. Gab adopte plusieurs positions des plus bizarres. Il fait soleil. Arrivée à St Pancras, il fait beau et les caméras de TV5 nous acceuillent. Le groupe part pour un loft sur Piccadilly Circus et je m'engouffre dans un taxi en répondant tant bien que mal aux questions. Je regarde par la vitre, j'aime Londres. Covent Garden, interview, prises de vues. On se fait jeter poliment et avec le sourire; private property, filming prohibited. On marche vers Piccadilly, Leicester Square, je parle, je m'arrête, j'achète une carte postale de Lady Diana. Je pense beaucoup à la musique anglaise qui me berce depuis toujours. Citer tous les groupes serait trop long mais il y a The House of Love. Ils filment, je parle. Je retrouve des gens sur Lexington Road, vin rouge. Heureux d'être à Londres. Beaucoup de préventes. Je rejoint le groupe sur Denmark Street via Oxford Street; Gab joue du some kind of Sponge Bob Ukulélé, Calo fait bip bip avec son I-Phone, Thomas et Gaëtan rigolent. Gédéon nous offre des pintes de Guiness au Carlisle Arms dans Soho, à deux pas d'un magasin de guitares aujourd'hui fermé d'où vient ma Rickenbacker 330. Gaëtan, son of Ireland, nous explique le procédé de fermentation de la bière noire. Calo s'est gouré et a commandé du cidre. La lumière est douce. Tout va bien. On file au soundcheck, Madam Jojo's sur Brewer Street; on branche tout et on ne s'éternise pas. L'endroit est beau. Je fais la connaissance du chaleureux Tim Arnold qui ouvre pour nous ce soir. On nous filme. Manger dans Soho un peu plus loin. Entretemps Gab et moi avons avalé une Beck's sur un trottoir. On adore Londres. On se remémore nos capitales: Roma, Berlin, Paris, Luxembourg. On envisage sérieusement Stockholm. Le vin de Bordeaux est délicieux, je rigole avec Thomas en m'obstinant à parler anglais en lui récitant tout le menu comme un speaker de la BBC. On regarde les anglaises. Des anglais nous regardent. Je repense à mes précédentes venues ici, à la recherche d'EP's introuvables chez nous, à ma première pédale Fuzz, à une chanson de The House of Love. On s'enferme dans les loges du club et on déboule sur scène. Il y a du monde. Le concert est bon. On nous filme après le match en train boire du champagne. Le régisseur du club (batteur de Mint 400) me dit combien il a apprécié, nous évoquons l'influence évidente de Terry Bickers sur mon jeu de guitare. Il aura fallu traverser le channel pour qu'enfin quelqu'un s'en aperçoive. Nous sommes heureux d'avoir joué à Londres, dans un beau club, et devant des anglais(es) qui dansaient. Ca ne se reproduira peut-être pas dès lors il était important de se battre sur scène pour donner quelque chose. Je n'oublierai jamais ce concert, un des plus important de ma vie. Tout le monde est joyeux. On file dans Soho à la recherche d'un pub. Gab et moi arrivons à rentrer dans club assez select, grâce à l'entremise de Tim Arnold qui rassure un doorman méfiant. On commande des Morettis. On a perdu le reste du groupe. On rit beaucoup. Puis on s'engouffre dans un taxi en direction de South Kensington, Courtfield Gardens. Gab évoque avec le chauffeur la difficulté de trouver de la bière après une certaine heure.
Gab: " you know, the law in Belgium is much more permitive, you may buy cans of beer anytime you want !"
The Driver:"well, you should have brought the law with you my friend!"
Heureusement ce dernier a une adresse. On s'achève dans la chambre G2, à coup de Stella, je m'endors en regardant une émission sur la Riviera italienne. We played London.
La lumière du matin est douce, je pars me promener du côté de Earl's Court, triste de repartir dans quelques heures sans pouvoir passer par Camdem Market. Je chantonne une chanson de The House of Love. Anyway, we played London.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

oké Lejé
oké
oké
je suis assez d'accord avec toi
j'ai toujours eu un faible pour l'Angleterre...
Mais encore?
Mais quoi d'autre?
Alleeeeeez!

Bizoux!

Anonyme a dit…

Haha, c'est malin ça!
Mon comm précédent n'a plus aucun sens là!
Merci
Merci

Bizoux!

Anonyme a dit…

Jojo"V"