lundi 23 janvier 2012

En parlant de chanson française, espèce qui ne se reproduit pas en captivité...



Je vous parle de ça mais c'est loin. Hesbaye, ferme en carré de la fin du XVIIè siècle. Mes grands-parents maternels. Communion solennelle de mon oncle, Jean-Paschal. J'ai 4 ans ou quelque chose comme-ça. Catholique, baptisé de force sans me consulter à propos du choix de mon culte. Soit. Amen. Je vous rassure, du côté de mon père, c'était plutôt des anarchistes anticléricaux. Je suis un mix des deux, comment pourrait-on dire ? Anarchiste de droite ? Si vous voulez, je m'en plafonne. Bon 1976, ostie, le corps du cloué et et l'esprit du grand barbu qui ne répond jamais quand on l'appelle, bref, tout le saint touin touin. Ma chanson préférée à l'époque c'est "Le Zizi" de Pierre Perret. Bon contre-poids face à la gravité de la situation. Les annales familiales racontent que je connaissais les paroles par coeur et que je l'ai chantée à tue-tête durant toute cette béate journée. Inarrêtable que j'étais. Mais quand va-t-il se décider à la fermer le "petit qui pleure tout le temps"? C'est ainsi que l'on me surnommait affectueusement à l'époque. Je menaçais de me jeter dans le vide si personne ne voulait me prendre dans les bras. Je n'ai pas tellement changé. J'aime à être le centre d'attention, c'est vrai et la scène sert à ça. J'ai la décence de me faire plus discret dans la vie quotidienne. Quoique quand je sors la Ford Mustang 65... Non je dis des conneries, centre d'attention tout le temps, tant pis j'assume. "Le Zizi" est toujours une de mes chansons préférées. Et j'aime à flâner aux champs et aux églises. Inutile de vous dire que le 45 tours de Perret, c'est du côté de mon père que l'on me l'avait recommandé puis offert.

PS: vous n'auriez-pas le numéro de Marie-Madeleine par hasard ?

FREDERIC OSZCZAK ET FOCALE ALTERNATIVE


Cirque Royal Nuits Botanique 2005. Présentation de 12H33, le disque et le film. Oui, il y a eu un film, un moyen-métrage, 26 minutes à New-York sous les Super 8 de Marcello Delamare (aka Marc Laguna- La Muerte). " Notre Dont Look Back à nous" me dit-il durant le montage. Souvenirs imprécis de ce concert, mon manager à l'époque m'a embrassé en sortie de scène, ce qui est toujours très bon signe. Ce cliché de Frédéric Oszczak raconte toute l'histoire de ce concert et de bien d'autres lors de cette furieuse tournée. Telecaster noire, ombres, stroboscopes, mouvements brusques. A la position de ma main gauche, je reconnais les accords de "Ton éternel petit groupe". Photographe de talent, baroudeur d'image de concerts infatigable, il a réalisé un très classe tirage, carré, 30 sur 30, impeccablement encadré. Je le croise de temps à autres au détour de scènes, j'essaie de lui obtenir un pass backstage ou une invitation afin que lui et ses objectifs puissent capter ce que nous ne voyons pas. Un artiste de l'impossible en quelques sortes. J'ai besoin d'artiste comme lui, qui vous renvoient un reflet qui aide et qui conforte. Et puis avouez, quelle splendide pochette cela ferait !

Rafale de liens, ne vous privez pas.
Commencez pourquoi pas par cliquer sur le titre de ce post.
Ensuite.
http://myspace.voo.be/oszczak/ (site officiel)
http://fr-fr.facebook.com/frederic.oszczak
http://www.comedien.be/fredericoszczak

Allez vous dis-je !

dimanche 22 janvier 2012

PANORAMA " Je n'éclaire que moi"




Power sur tous les fronts !
Power qui ne donne jamais ses numéros !

COUSTEAU "Last good days of the year"



"Vous n'auriez pas son numéro à tout hasard ?"
(Jack Nicholson dans Vol au-dessus d'un nid de coucou)

JE DIS CECI ET JE NE DIS RIEN...


(Copyright Pascale Maillien)

Une visite s'impose ici: www.wallp.be. Cliquez sur le titre.
Une artiste de grand talent s'y dévoile peu à peu. Je lui ai commandé une impression de son tableau "Canna Bay". Elle peint l'Ecosse, le Finistère, la Bretagne, leurs gens, leurs terres. Des anecdotes de bord de route, de bord d'aube, de bord de brume. Elle imprime ses oeuvres sur un papier de très beau grain, méticuleusement choisi. Quand un détail ne lui plaît pas, elle bazarde. Certaines de ses oeuvres sont exposées en galerie quelque part au bout de la Bretagne. Et elle écrit fabuleusement. Je dis ceci et je ne dis rien. Je lui ai commandé "Canna Bay" tant que je peux me le permettre. Je parie que d'ici 10 ans tout au plus, elle sera hors de prix. C'est tout le mal que je lui souhaite. Il est à noter que toutes ses oeuvres ne sont pas visibles sur son site web, une série écossaise uniquement. J'ai eu la chance d'admirer ses derniers travaux aux pastels, grand !
Pascale Maillien, artiste peintre, auteur, professeur.
http://www.wallp.be
Cliquez sur le titre de ce post.

LE MONSIEUR QUI FABRIQUAIT DES PIZZAS


De temps en temps, mes parents nous emmenaient au cinéma mon frère et moi. La Mama allait voir sa séance seule, "La Passante du Sans Soucis" ou "La Vie de Brian" par exemple et le Papa nous accompagnait voir "Star Wars" ou ce genre de chose. J'y croyais dur comme fer à ce qui explosait à l'écran. Dark Vador et cie, j'achète et à fond les ballons. Les Trous Noirs ça existe, les Martiens du Troisième Type et le Bon Dieu aussi. E.T., c'était un vrai pote. Parfois après la séance, nos Vieux nous offraient une pizza dans une trattoria du Carré de Liège. Je me rappelle très bien de la patronne, Angelina. Et aussi du monsieur moustachu avec un accent étrange avec les R roulés qui fabriquait nos pizzas. Elles étaient sublimes, douces, légères, immenses, ovales et presque rondes. Quatre saisons avec un coca, toujours. C'est loin tout ça. Et en fait non, cette saveur ne m'a jamais quitté. Par hasard ou peut-être pas, il y a peu, je l'ai retrouvé ce monsieur moustachu qui fabrique toujours sa pizza, à l'identique. Madeleine de Proust. Il se nomme Toni et je lui ai expliqué que je le connaissais depuis longtemps, lui et sa pizza. Avec ce même accent en R roulés, il m'a demandé mon âge. 40 ans Monsieur. Il ne m'a pas cru: "arrrrrrrrête tu as l'airrrrrrr d'un gamin !". J'ai pris ça comme un compliment, il a ri et moi aussi. Je lui ai affirmé que sa pizza était la meilleure au monde et ce depuis toujours. Sauf qu'à présent je commande celle du chef. Voyez-vous avec l'âge, j'ai appris à apprécier les anchois.

samedi 21 janvier 2012

EN PARLANT DE CHANSON FRANCAISE... (espèce en voie de disparition)




Paris petite conne.
Paris Plouf. Paris Toc.
Paris, et si tu allais à Rome ?
Ne vois-tu pas que tu es seule au monde, arrogante et monotone ?
Misérable, pauvre conne, Paris.
N'irais-tu pas à Rome ?

La Belle Italienne te ferait la leçon.
Te révèlerait prison.
T'enverrait en pension.
Car tu ne mérites personne Paris.
Misérable petite conne.

Capitale internationale de la chanson francophone ?
Non mais Paris là tu déconnes !